• Voyages vers l'Albanie, 2005-2010...

     

    Voyages vers l'Albanie, 2005-2010...

    Chapitre 1, l'Albanie regarde vers l'Italie, projet de visite à Tirana...

     

    Eh bien non ! Théo n’est pas à Tirana. Il est parti régler des questions épineuses à l’Ouest de l’Albanie, à Durrës, une localité charmante délicieusement plantée le long de la mer, à 39 km seulement à gauche de la capitale, sur la carte. Carole Rubinstein, âgée de 23 ans, l’amie de Natalie Cartal y habite dans un appartement de luxe, situé en bord de digue, faisant face à l’Italie.

     

    Du côté italien justement, les jolis flots de la mer Adriatique baignant la côte, au Corso Vittorio non loin de la Basilique San Nicola forment une frontière floue avec la propriété en contre-pied du jardin de la villa. L’espace dormant sous sa nature épaisse est occupé par le ‘Prince de Bari’. Les gens du patelin nomment ainsi le frère de Carole, ‘le fils du Boss’. Chaque matin, la grande sœur, à partir de son petit banc albanais cabossé et veiné en granit de Durrës, salue, d’un vague sourire ambigu, la riche Italie. ‘Ciao bambino’…

     

    Pas de Théo, rien de grave ! Natalie Cartal, l’amie de longue date d’Alex l’attend comme convenu, dès la douane franchie, à deux pas du centre des bagages.

     

    Natalie et Alex s’embrassent en un parfait câlin. Ils ne se sont plus vus depuis longtemps. La dernière fois, ce fut en France, près de Paris.

     

    Il est quinze heures. Tout à coup, une certitude les enveloppe, celle de l’absence du père de Carole.

     

    - Théo n’est pas là. Il reviendra dans quelques semaines. Il est chez sa fille à Durrës. Viens donc passer la nuit chez moi. Demain, je te ferai voir la capitale albanaise. Comme tu le sais, j’expose des toiles et quelques photos, au centre de la ville. Nous visiterons les lieux pendant une heure, puis nous dînerons, vite fait bien fait.

     

    Marché conclu. Alex y sera novice en ces lieux de minarets, de marchés un peu orientaux, un peu arabisants, ruelles aux souks agglomérés, magasins puants et veules. C’est l’occasion unique de découvrir un peu, d’exposer à son amie son travail d’ébauche des huit chroniques à envoyer au journal. Elle l’aidera, pas de problème.

     


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